Revenons sur terre...

22 juillet 2007

Mes derniers billets sont issus d'une envie d'évasion, de ressourcement... Hopper, Turner, Botero... Le plus significatif étant sûrement Turner, ses bateaux, la mer qui me rappelle l'eau. Et qui dit eau, dit évier, non ?

Enfin, voilà, comme je suis une battante (pffff), j'ai essayé encore une fois de déboucher ce p..... de m.... d'évier. Produit miracle dans le siphon, interdiction de faire couler la moindre goutte d'eau (l'endroit était sous haute surveillance), vaisselle faite dans la cuvette des vécé (naaannn, je plaisante). Laisser s'écouler (!) 24 heures (c'est long sans eau, mais j'ai trouvé un substitut à bulles pour me désaltérer).

Enfin le grand moment : le lâcher de l'eau, mais malheur (là je reste polie), le barrage* ne cède pas (oui, je sais, dans les films, c'est l'inverse qui se produit, mais là on est dans mon scénario à moi, mais le metteur en scène est un psychopathe). Je passe aux grands moyens, dévisse un peu le siphon, l'eau claire (té !) gicle dans le seau (ah, j'avais prévu quand-même), avec le bouchon du siphon. J'attends que toute l'eau stagnante depuis 24 heures pile poil (c'était marqué sur le mode d'emploi et j'ai donc du intensément réfléchir à l'instant "I" de départ de l'opération "destruction barrage" pour éviter l'intervention de nuit).

Je pars donc avec mon seau et le vide dans les toilettes dont mes apprenties plombières ont bien voulu relever la lunette à temps. J'y déverse avec ~~rage~~ entrain le tout dans la cuvette. Z'avez compris ? Le tout ? Ben oui, le siphon est parti aussi... De toute façon, il ne servait plus à rien.

Vous comprendrez que je n'ai pas eu le coeur de photographier la catastrophe. Je ne pensais pas à vous à ce moment-là, veuillez m'en excuser.